State of Water Supply Sources and Sanitation in Nigeria: Implications for Muslims in Ikare-Akoko Township
Access to sanitation and water supply is a fundamental need and a human right, vital to the life, health, and dignity of human beings. According to the World Health Organization, improved water supply and adequate sanitation would result in a 25 % to 33 % reduction in diarrheal diseases in the developing world, which now accounts for 4 billion cases each year; decreased incidence of intestinal worm infestations that lead to malnutrition, anemia, and retarded growth; and control of blindness due to trachoma and schistosomiasis, which are also water related. In Nigeria, less than 50 % of the population have access to improved water supply and sanitation. The percentage varies from urban to rural communities and from cities to villages. Ikare-Akoko is one of the towns that suffers from deficient water supply and sanitation. This study was carried out to establish the implications of unsafe water-supply sources and poor sanitation on Muslims in Ikare-Akoko Township, Nigeria. The study revealed that the main sources of water for domestic use by the Muslims were unprotected wells and ponds; about 68 % and 20 % of Muslims still depend on open-air defecation and latrines, respectively, and only 2 % have a flush toilet system. Within the previous year, about 63.2 % and 37.5 % of Muslims experienced malaria and diarrhea respectively. The study reveals that unavailability of safe water and a poor sanitary environment are serious problems among Muslims in Ikare-Akoko, and this may have serious consequences for public health. L'accès à l'eau potable et aux équipements sanitaires est un besoin essentiel et un droit fondamental, nécessaires à la vie, à la santé et à la dignité des êtres humains. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'amélioration à la fois de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement résulterait en une réduction de 25 % à 33 % des maladies intestinales dans les pays en voie de développement, soit 4 milliards de cas par an. Une fréquence réduite des infestations de vers intestinaux qui mènent à la malnutrition, l'anémie, aux retards de croissance, et le contrôle de la écité due au trachome et à la bilharziose (qui sont aussi des maladies transmises par l'eau) en seraient d'autres conséquences positives. Au Nigéria, moins de 50 % de la population a accès à l'eau potable et à des équipements sanitaires. Ce pourcentage varie selon les communautés urbaines et rurales et entre les villes et villages. Ikare-Akoko est l'une des villes qui souffrent d'un mauvais approvisionnent en eau et de mauvais équipements sanitaires. Cette étude a été effectuée pour saisir les conséquences des mauvaises conditions d'hygiène chez les musulmans de la ville d'Ikare-Akoko au Nigéria. Elle révèle que les princiaples sources d'eau pour les ménages musulmans sont des puits et des mares non-protégés ; 68 % des musulmans défèquent en plein air, 20% utilisent des latrines, et seulement 2% disposent de WC. Durant l'année précédant notre enquête, 63,2 % des musulmans ont été affectés par la malaria et 37,5 % par la dysenterie. Cette étude révèle que la non-disponibilité d'eau potable et un mauvais environnement sanitaire constituent des problèmes sérieux pour les musulmans d'Ikare-Akoko, avec des conséquences néfastes pour la santé publique.