Public Response to Bangladesh's 2007 Floods and Cyclone Sidr: A Comparison

Bangladesh experienced two successive floods and a tropical cyclone (Sidr) in 2007. At the time of these disasters, a non-party caretaker government (NCG), backed by the national army, was in power in Bangladesh. Although NCGs were in power at least twice before 2007, previous caretaker governments did not experience any major natural disasters during their tenure. This study compares the opinions of flood and cyclone survivors on three important components of the NCG's emergency response: disaster-relief efforts, provision of emergency medical care, and construction of temporary shelters. Primary data collected from six villages affected by the floods and/or the cyclone reveals that the NCG was unsuccessful in responding to the floods of 2007 but that its response to the cyclone was immediate and overwhelming. This contrasting pattern of emergency response by the NCG is explained, and the author concludes that a well-functioning democracy is necessary to respond adequately to the adverse consequences of natural disasters.

En 2007, le Bangladesh a subi deux inondations successives et un cyclone tropical (Sidr). Au moment de ces catastrophes naturelles, un gouvernement de transition non-partisan soutenu par l'Armée, était au pouvoir. Bien que le pays ait connu deux gouvernements semblables avant 2007, ils n'avaient pas connu de désastres naturels importants pendant leur mandat. Cette étude compare les opinions des survivants des inondations et du cyclone autour de trois composantes importantes des plans d'urgence mis en place par le gouvernement: l'organisation des secours, la distribution de l'aide médicale d'urgence et la construction d'abris temporaires. Les données collectées dans six villages affectés par les inondations ou par le cyclone confirment l'échec de la réactivité du gouvernement lors des inondations de 2007 mais que celleci fut directe et massive lors du cyclone. Le contraste entre ces deux types de réaction d'urgence est analysé et l'auteur conclut qu'une démocratie performante est nécessaire pour réagir efficacement aux conséquences de catastrophes naturelles.