Fertility Differential by Education and Religion in Dhanbad District, Jharkhand (India)

The study of fertility differentials is of special significance for economic development and national planning. Differentials in fertility by education and religion have long been studied by demographers, geographers, planners, and other scientists; significant differences in fertility by both these parameters have been observed in India. This study is empirically examines differentials in fertility by religion and education in Dhanbad district, Jharkhand, based on primary data collected through a household survey. Mean children ever born (MCEB) is used as a measure to determine fertility rates of women by educational status and religion (Hindu vs. Muslim). Maps are drawn, using both current and cumulative fertility measures, to highlight spatial patterns of fertility. Findings show that Muslims have higher fertility than Hindus, but at higher educational status, the difference narrows considerably. Thus, education seems to have a homogenizing effect, reducing the Hindu-Muslim fertility gap.

L’étude des différences du taux de fécondité est particulièrement importante pour le développement économique et la planification nationale. Les démographes, les géographes, les aménageurs et autres chercheurs étudient depuis longtemps ces différences en fonction du niveau de l’éducation et de la religion en Inde. Cette étude examine empiriquement les différences de fécondité en fonction du niveau d’éducation et de la religion dans le district de Dhanbad dans l’État de Jharkhand, à partir de données produites lors d’une enquête auprès de ménages. La moyenne des enfants effectivement nés a été utilisée pour déterminer les taux de fécondité des femmes par niveau d’éducation des enquêtées et selon leur religion (hindoue ou musulmane). La fécondité actuelle et cumulée ont été cartographiées pour montrer leur distribution; les résultats montrent que les musulmanes ont des taux de fécondité supérieurs aux hindoues, mais l’écart se réduit considérablement si les enquêtées ont un niveau d’éducation supérieur. Il semblerait donc que l’éducation ait un effet d’homogénéisation en réduisant l’écart de fécondité entre ces deux catégories.