Cairo's “Cities of the Dead”: The Myths, Problems, and Future of a Unique Squatter Settlement

The squatter settlement in Cairo's Cities of the Dead is often portrayed as unique and as an immense problem for the city. This study reassesses and demystifies the Cities of the Dead—the area houses fewer squatters than is usually suggested and is comparable with squatter settlements elsewhere in large cities in developing countries. Recent 1990s survey data are used to confirm Galila El Kadi's earlier assessments that the tomb-dwelling minority of the Cities of the Dead population is composed of people who, while poor and illegally resident in the cemeteries, are relatively well integrated into Cairo's urban economy. Socio-economic characteristics of the tomb-dwelling squatters and aspects of services provision to them demonstrate this relative integration. Long-term scenarios and plans for the relocation of both the cemeteries and their present squatter inhabitants are discussed, along with the alternative of accepting the de facto situation.

L'installation de squatters dans les ‘Cités de la Mort’ du Caire est souvent décrite comme unique et comme un immense problème pour la ville. Cette étude ré-évalue l'importance des ‘Cités de la Mort’ et les démystifie - le secteur compte moins de squatters qu'il est généralement admis et il peut être comparé à d'autres cas dans d'autres grandes villes de pays en voie de développement. Les données d'enquêtes effectuées durant les années 1990 ont été utilisées pour confirmer les estimations publiées précédemment par Galila El Kadi. Les habitants des tombeaux des ‘Cités de la Mort’, quoique minoritaires, pauvres et ayant le statut de résidents illégaux, sont relativement bien intégrés dans l'économie urbaine du Caire. Les caractéristiques socio-économiques des squatters et les types des services qui leur sont fournis démontrent leur relative intégration. Des scénarios à long terme et des projets de déplacement des cimetières et de relogement des habitants sont discutés, ainsi que le choix d'accepter la situation existante.